dimanche 7 août 2011

boue du spleen

Quelque chose d'aussi simple qu'une pierre qui roule
Des frissons des traumas, des têtes qui s'écroulent
Quelque chose d'aussi blanc que le froid dans mes os
L'état où je me coule quand le rêve prend l'eau

Elle dit : tu peux pourrir sur place
Tu peux rire de tes grimaces
Elle dit : la vie faite pour mourir
Et les femmes pour y gémir

Elle dit : et tu es seule, vieille par erreur
Et tu y crois de tes cris de terreur
Tu suffoque dans la douce boue
De tes amis qui creusent leur trou

La vie lui répond : si la danse reviens
Quand le train soulèvera tes reins
Les visages des éclairés et tous luisants
Ne te fie pas aux cris ils durent un instant

Sur le bord de ce puits là
Lâche tes colliers et puis tes perles
Glisse dans des pores moites
Même si tu sais te tenir droite

Mais pas ce soir de la pluie
Avec tes lèvres de vomi
Elle dit : suit moi jusqu'en enfer
Car c'est le temps qui bat le fer

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