mardi 5 novembre 2013

L'étoile babylonnienne jaune de l'heure bleue


           Cette histoire se passe en terre d'angle dans un urbain manoir de sorciers dont la rage ne sait visiblement s'éteindre. Dévorée par les puces, couchée sur un divan de cuir, je lisais Maus, la veille de mon retour sur les terres du continent. Un seul être me manquait mais tant d'autres me hantaient. L'oeil grand ouvert je finissais ma traversée marron, des chips apéritifs toxiques consolant mes grincements de dents dus à différentes influence, dont celle, prédominante de la quantité d'herbe dont on m'avait, généreusement d'ailleurs, enfumée. Une vagina dentata était peinte sur le mur de la cuisine, un diable à tête de chèvre et au pénis fier se tenait près d'elle, et dans ce salon on pouvait aussi trouver une de bras mystique des cercles, des filles à cheveux roux et des signes que mon ignorance m'empêchait de déchiffrer, des métaphores, des symétries en longues percées amphoriques. 
           
            Le rat rattelait sa cage. Il avait rapidement apprécié ma présence et ne manquait jamais de coller sa moustache aux barreaux lorsque je trainais mes pieds nus aux moncellements de fins déchets du sol en tracés écartelés sur mon trajet vers l'évier. Le chat noir du Styx léchait ses tétons écarlates exhibés puis grimpait à trois mètres sur le sommet de la bibliothèque, il était maintenant deux heures et l'atmosphère retombait encore dans un nuage sourd. Jamais mes hôtes n'ouvraient leurs fenêtres. Dans Maus, un skeletion foulait lui des corps, en tas pour aller chier et moi je me roulais dans la nausée, dans le goût de ce plaisir nauséabond solitaire de l'horreur désirée. J'avais vomi la veille déjà et l'étoile du matin, celle qui naît en toi, approchait à pas, dans les bulles de ma bière au gingembre, enserrés de chemins moites. Le chat feutré, terrifié, maniéré, le plus souvent hors de portée des sens vint chercher mon doigt, par le flanc pour commencer. Etrangeté, de voir un animal se livrer soudainement à des jeux d'adultes. Pattes et griffes contre ongles et pulpe, cornée des cordes de guitare. Quand Maus sombra dans sa faim, je sortis voler ma solitude à ce ichat qui se lassait déjà des trois minutes de mystère qu'il m'avaient affichées. Je me grattais en me collant la peau de mienne la vache morte, hors la porte la séductrice. Dans l'obsurité dense étriquée et veloutée les tableaux étaient passés en vision ultra aveugle de nuit. Ou l'avais-je laissé entrouverte? Pas à pas. Tu n'es pas mon père, chevalier noir, et ça galope le plancher, sept lourdes paires de griffes, agressives, suppliantes. Des sabots martèlent aux côtes de ma poisseuse et démangeante couche. Je me redressais. 

               Un ishtar, noir de gris, une flambée nimbant par derrière les interstices de cette porte, décidément sacrément fermée. Elle se pose en égyptienne, pyramide défi de trois quatre plateaux. Elle ne m'autorise pas de son regard de flamme abyssinienne à ne pas me laisser fascinée, surprise et curieuse, infantile et défiante, comme moi. Elle clignote, non elle radote. D'avant en arrière, de vingt à quatre vingt degrés, de gauche en avant à droite arrière. Ou bien du centre de la terre, de pôle en pôle, avec ellipses. Isis est connue pour bouger à une vitesse si vertigineuse qu'elle est imperceptible à l’œil mortel avec ses douze seins. Mais ishtar, ou son ami revenant ne me prive d'assassiner des doutes et parle. Je me lève pour la libérer de sa frénésie ou peut-être me sauver d'un monde qui voudrait m'avaler, j'en ai vu de tels. La porte fermée n'étais pas entrouverte, je suis lucile de nouveau, et de Ishtar, aucune incarnation désormais. Et elle disait en son langage oublié des hommes un chant de dragon des portes et des guerres d'amour des rois d'antan. Un chant de rage et de silence, de seins tendus que j'ai pu retracer en défilant la toile, et qui de mémoire trouée s'entendait ainsi:



“Si tu ne me laisse pas entrer


Je forcerais la porte


Je la brûlerais


Je suis assez puissante, je suis assez patiente


Pour détruire ce portail que tu gardes


Car ta demeure est aussi mienne”

                
              
                  Le silence descendit sur l'obscurité, doucement. Je retournais à mon sommeil qui n'attendais que moi. Et le muette dépositaire que je devint explosa un matin sur toi mon dragon entouré de vrai démons. Je priais devant ma bougie étoilée de huit branches en l'honneur de la déesse du plaisir chernel éternel de la passion, celle qui ne me quittera plus désormais, celle de l'heure bleue après la jaune et des désirs animistes aveuglants.

jeudi 10 octobre 2013


-Ils vous ont dit que Akenathon n'est pas un rappeur médiocre mais un Alien difforme ou pas?
-Il ont dit " aide toi et le ciel t'aidera " ah non pardon, ça doit pas être cette séance là ...
-Ouais tu dois confondre avec le Biba de la salle d'attente du dentiste.

-Ils ont dit que le soleil se ballade mais le serpent l'en empêche.
-Oh putain merde alors ça m'arrange pas ça...
Y a plus qu'à apprendre à faire des claquettes avec des chaussures vernies pour les charmer ces fourbatards.

-Ouais mais le serpent se fait tout le temps zigouiller donc un type au teint vert se pointe et tout va bien.
-QWAAAAA? pauvre serpeent! au teint vert, genre, encore un putain de crackhead.

-Bon en gros c'est comme un pacman géant.
Tu vois, easy le sens de la vie.
- Le paradis c'est un champs de blé avec des vaches géantes, des distractions et de l'air climatisé si j'ai bien saisis.
- Je crois pas en pacman, c'est un complot pour nous empecher de nous révolter contre la fraude fiscale voilà.

 Avec la Collaboration de Krysar

mardi 8 octobre 2013

I want a hospital with towers of books reaching the sky, a hospital with a crack on the ceiling, a hospital where the nurse is a handsome smoker meditating in the next room, a hospital where wooden characters guard the kitchen and angels hang on the wall ready to fly off the broken clock. And this is where I'm going.

mercredi 3 juillet 2013

Ladteow


Je suis la séductrice
Tentatrice punie
Je suis le feu impétueux
Qui mort est encore chaud dans sa cendre
Je suis la changeante, le clown, la servante impatiente
Je suis l'abnégation violente le long de longs tourments

Et toi qui es-tu sauf sacré puzzle
Le tangent veuf, moral, coupable
Et ne font tes faute rien que défier le sable
Es-tu le faible enfant qui sait
Taire ses sanglots
Dragon aux ailes un peu froissées
Gardien de liberté

mardi 14 mai 2013


putain de chaos
je le dis tu n'es pas et lui aussi
certains se lèvent tard
on se retrouve aux portes

deux serpent c'est une suite
tu creuse, emplis mon lac
les nuques saignent, flippant chronos
chatte d’orme, miles et kilogrammes
et Dieu est un avale

les tempêtes et
une alliance solitaire
soignent une bosse de doigt
une coupure sur la joue
pour les nez qui coulent
et quelque part où trouver la bonne piqûre d'une rose
 

 
fucking chaos
you're not I say and so does it
some wake late
meet at the gates

two Snakes is a follow
you dig and fill my lake
Necks bleed, fucking chronos
pussy willow, miles and kilograms
and God is a swallow

hurricanes and
a lonely wedding ring
can cure a finger cyst
a cut on the chick
for running noses
and somewhere to get the good thorn of a rose


lundi 22 avril 2013

2204



Et la nuit quand il descend
Les escaliers de fonte
De l'atelier d'argent
Et sa femme en extase
Et le jour quand il monte
Aux branches les rideaux de gaze
Et les étranges états neufs
Des jours de la ponte


mercredi 6 mars 2013

shiny, stone

-->

I've seen some
Boy with the grey tone
I've kissed some
Some were locked on
Some of their cries are now long gone

There's no real stand for me on my heels
No make up on a wait that wakes the feels

I've loved you some
I've held your bones
I've sucked your mind
Tricked by some sign
A day we built on a strayed tone



One long dance lifts up demence
Swimming wings never go wrong
A tent to fly over a bridge, never belong
-->
Heavy pockets, hat on a fence,
Please please the sun and call none home

I'll be a nail head on your doll
A brightened fever in a roll

I'll be a fairy blue
A shiny stone inside your shoe
I'll be a lucky wish for you
Dead pictures for a few


jeudi 3 janvier 2013

Sister Death

-->
                       So you're waltzing
Spinning Sister Death
                                    Rattling cluntching her bones to the moon
Pulling Masks
Biting sharks
Throwing out ashes till it's noon
Sister Death above the vine
Hold your skinny hand in mine
Lead me to the dance of time
Lift my feet there carve on marks