jeudi 25 novembre 2010

Fuck off Madeleine

On ne devine jamais, je l'aurais pas fait.
Tout est revers par hier au soir:
Dans un verre mal embouché,
Le monde, un entonnoir.

J'ai été la reine des salopes
Forcément je paye le coup
De leurs larmes pour leurs fautes
De beaucoup par en dessous

Les tristes chansons
Parlent de madeleines
Et que vive la trahison
Musique faite de peine

Je suis là, leur pourriture
J'ai n'ai pourtant que tout voulu
C'est la ville, c'est la roulure
Et quand je ris ma bouche pue.

jeudi 11 novembre 2010

La seconde lettre

Mon cher bourreau lunaire,
Ces mots encore sont faits pour me taire
Je révère votre feinte, votre loyale amitié,
Et chaque jour par cette lame je me trouve éveillée

Il faut croire que j’aime la souffrance
Comme plus j’ai pu le chanter
Je sais aussi l' innocence :
Vous rendez que le mal que cette autre vous fait

Vous refusez le risque d’oublier le pire
Vous protégez un cœur abîmé dans le noir
Je ne veux pas d’un concert de soupirs
Et la folie me contraint à l’espoir

Je sais vos défauts et aucun ne m’effraie
Je possède une force que vous saurez peut-être
J’ai tant aimé déjà, je sais toujours pleurer
Je veux vous assurer que vous pourriez renaître

La monde vous dégoûte, pourtant vous le cherchez,
Encore une fois je vous offre l’union même impure
Pourquoi donc fuir c’est bien sûr insensé
Mais je perçois en nous notre mal et sa cure.