Je n'ai pas écrit ça pour toi
Puis
Amour des mots je te détruis
Pour mieux me ruer vers la nuit
Pattes en avant offertes
Pupilles vides pommettes vertes
Vous les hommes de désir harassés
De réfléchir vos élans de stupeur
Eveillant dans mon ventre agrafé
De vaillants épis , des larges
sueurs
Le dernier qui a volé mes faiblesses
A pendu à son cou ma lunaire souplesse
Tombée de haut d'un trône de toc
Je voudrais le poursuivre, pulvériser
le rocs
Qui lui font l'intérieur comme une
tapisserie
Pâle et fade aux couleurs jaunies
De souffre enivrant de mensonge borgne
De souffre enivrant de mensonge borgne
Encore sous son sein cette valve qui
cogne
Mais son visage enfoui fui sans fin la
bataille
Ses pauvres émois, semés de feux de
paille
Si refuser le duel est honte suprême
Tirer dans le dos est manœuvre de
reine
Mes rêves sont de viol
Il reste de lui un goût de tôle
Un pincement, une flottaison
Embarquée de poison
Ebauches d'oraisons
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