Miroir hélas tu ne peux rien pour moi
J'aime un abîme trop profond et noir
Grimoire ce soir encore tu me déçoit
Conduit le reflet droit au couloir
La fente de ses yeux a l'odeur
De la peur dans la jouissance
Et ils enfantent mieux qu'un cœur
Des pleurs mêlés de fulgurances
Image tu es déjà trop loin
Je craint la course que tu m'impose
Son age de rage me l'a fait mien
Et le vin même me prend la prose
Pourtant l'ère veut une part de lui
Beaucoup de beauté un peu de foi
Le temps se porte ainsi qu'un cri
Un seul coup sonne après minuit
Miroir peux-tu percer l'acier
Lisser ses lèvres en lui montrant
L'armoire ouverte qui y est cachée
Risquer son monde en y entrant
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