Pourquoi les mots sont-ils trop lourds
Régurgités, mâche, langue râpeuse
Pourquoi mes doigts sont-ils si gourds
Pourquoi moi, la pelle qui creuse
Trop puissants pour être dégobillés
Les poings serrées contre néant
Je suis deux, je suis mal débrouillée
Et je chuchote, trop tendrement
Trop faiblement pour le percer à jour
Trop des espoirs pour jour tous ces
tours
Mes voix risquent dans la bonne oreille
Le plongeon de haut dans leur sommeil
Les vers mentent, des pages lentes
Se répètent en roues planantes
Car même moi est-ce que j'y crois
Que des moments que des émois
Van Gloeden - traficoté |
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