dimanche 28 août 2011

Liberty, rule on me


Complainte du cœur guéri
Je suis gamine, pourrie
Agrippée aux amis nets
Souris des villes, imparfaites

Liberty rules on me.
Liberty rules on me

Dans une gande bière fraîche
Au pays de larges pêches
Je suis usée et pareille
Grise, et sans sommeil

Liberty rules on me
Liberty rules on me

Il est à toi tout seul
Ton Secret Login in
Bois ton soir dans le reflet
Is there anybody in
Je me déhanche je me redresse
J’évacue je n’ai pas de pitié
My so called enemies
Virtualized in free distress

Liberty rule on me
Liberty rule on me

My Lord he chocked off Evil
Nous comme délivrés du vice
Still skies ignoring my will
Pousse grands cris de novice

Liberty rule on me
Liberty rule on me


mardi 23 août 2011

ode au beltane


Ô flamme naissante à mon sot briquet
Brasier sans foi qui peut mon ré dompter
Ô toi feu qui me rassembles
Des aliments qui me ressemblent

Tu croîts en moi sans me connaître
Émois sous roues qui se soumettent
Un jour soleil sur ciel rampant
L'autre mes armes raidissant

Mon foie en explosions de danses
Flammèches services de démence
Mains en ruisseaux flammèches
Les chairs tu cuits la mort tu lèches

Concentres tous avides les regards
Nourris repousses et cauchemars

Le feu a fait les hommes
Qui tirent et bombent les atomes
Le feu a fait les femmes
Qui de chaleur rugissent les flammes



Bouillonne et tonne et frit, ami

Toi l'élément de mes dépends
Toi qui me foula, sûr, mes serments
Purifia, fit vie de mes folies
Allume, moteur, mes litanies

Des cendres se repaîtront les morts
Et dans la pierre tu chaufferas encore
Couronne de cire fine lumière
Tu rougis pire, pas en arrière.  

dimanche 7 août 2011

boue du spleen

Quelque chose d'aussi simple qu'une pierre qui roule
Des frissons des traumas, des têtes qui s'écroulent
Quelque chose d'aussi blanc que le froid dans mes os
L'état où je me coule quand le rêve prend l'eau

Elle dit : tu peux pourrir sur place
Tu peux rire de tes grimaces
Elle dit : la vie faite pour mourir
Et les femmes pour y gémir

Elle dit : et tu es seule, vieille par erreur
Et tu y crois de tes cris de terreur
Tu suffoque dans la douce boue
De tes amis qui creusent leur trou

La vie lui répond : si la danse reviens
Quand le train soulèvera tes reins
Les visages des éclairés et tous luisants
Ne te fie pas aux cris ils durent un instant

Sur le bord de ce puits là
Lâche tes colliers et puis tes perles
Glisse dans des pores moites
Même si tu sais te tenir droite

Mais pas ce soir de la pluie
Avec tes lèvres de vomi
Elle dit : suit moi jusqu'en enfer
Car c'est le temps qui bat le fer